Selon de nouveaux documents d’Edward Snowden, certaines protections de logiciels donnent toujours du film à retordre à la NSA.
Même si la surveillance de la NSA est omniprésente, certains services résistent à sa force de frappe. Lors du Chaos Community Congress de Hambourg, des journalistes américains ont révélé de nouvelles informations provenant des documents d’Edward Snowden, dévoilant les points faibles de l’agence.
Dans ces documents internes, la NSA classe les communications chiffrées en cinq catégories selon leur difficulté, de « trivial » à « catastrophique ». Pour l’agence de sécurité américaine, les connexions sécurisées en « https » sont les plus simples à déjouer. Il en va de même pour le système SSH ainsi que pour l’utilisation de VPN pour la navigation.
Parmi les services qui résistent figurent GnuPG, un service qui permet de protéger des emails, l’OS sécurisé et anonyme Tails, le système de chiffrement de documents TrueCrypt, le client de messagerie électronique gratuite Zoho, ou encore le réseau Tor, la nouvelle bête noire de la NSA. En effet, le réseau composé de 6000 machines utilise de multiples couches de chiffrement, ce qui empêche la NSA d’intercepter les données qui y transitent.
