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Au cours des dernières 24 heures, un homme soupçonné d’être le fondateur de Bitcoin a été « poursuivi » par les journalistes dans les rues de Los Angeles

, pour finalement nier toute implication dans le projet. Mais l’identité de Satoshi Nakamoto n’est pas la seule actualité de la journée autour Bitcoin : le Japon a décidé que le Bitcoin n’était pas une monnaie.

Selon le Wall Street Journal, le gouvernement japonais a décidé que la monnaie virtuelle n’était pas considérée comme de l’argent par les autorités mais était plutôt une « marchandise » et donc imposable.

Dans leur première réponse détaillée à la faillite de MtGox,  une plate-forme d’échange basée à Tokyo, les autorités japonaises ont publié un document évaluant la manière dont les bitcoins sont perçus par les lois et réglementations existantes.
Selon ce texte, les bitcoins ne sont pas une monnaie et n’ont pas de pouvoir libératoire, mais pourraient, selon les circonstances, être soumis à l’impôt et tomber sous le coup de la réglementation sur le blanchiment.

« Il est naturel » que le ministère des Finances s’interroge sur la possibilité d’imposer les transactions en bitcoins, a commenté Yoshihide Suga, porte-parole du gouvernement. Selon les médias, l’Agence des impôts voudrait que la taxe sur la consommation (équivalent de la TVA française) sit payée lors d’achats réglés en bitcoins.

Ainsi, les impôts sur les sociétés doivent être acquittés pour les firmes qui en profitent, de même que devraient être taxés les bénéfices que des particuliers tirent d’investissements en Bitcoins.