Facebook dévoile le nombre de requêtes du gouvernement

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Facebook a révélé plus de détails sur la façon dont il obtient fréquemment des demandes d’information provenant d’organismes gouvernementaux

dans une déclaration publique vendredi soir. Dans un post sur le site de presse de la société, Ted Ullyot, l’avocat général de Facebook, dit avoir reçu entre 9,000 et 10,000 demandes sur une période de six mois (avant le 31 décembre 2012).

Cela fait donc environ 1500 demandes par mois. Ullyot dit que la nature des demandes des « entités publiques » est assez variée : cela peut aller d’une demande d’un shérif local essayant de localiser un enfant disparu aux agences de sécurité nationale enquêtant sur des activités terroristes.

Ullyot dit que Facebook a été autorisé à divulguer le nombre de demandes après des négociations avec les autorités de « sécurité nationale des États-Unis». Dans l’avenir, Facebook va désormais inclure le nombre de demandes de sécurité nationale (y compris celles liées à la FISA) dans un rapport de transparence. Ce sera la première société à être autorisé à le faire, écrit Ullyot.

Bien qu’il ait déclaré que le changement était un «progrès», Facebook va continuer dans ce sens pour plus de transparence.

Avec cette divulgation, Ullyot dit qu’il espère que cela donnera aux gens une meilleure idée de comment la base d’utilisateurs de Facebook est affectée par les demandes du gouvernement. Ces 9,000-10,000 données demandées sur environ 18.000-19.000 comptes Facebook soit 0,002% des utilisateurs de Facebook.

Ullyot a réitéré certaines des déclarations de Mark Zuckerberg au sujet des demandes d’accéder aux données Facebook du gouvernement au cours des deux dernières semaines : il a donc réaffirmé que Facebook examine chaque demande du gouvernement, et qu’il rejette les «fréquemment».

Facebook et d’autres grandes sociétés de technologie ont récemment fait l’objet d’un examen minutieux après qu’Edward Snowden, un ancien employé de la NSA Edward Snowden ait révélé la surveillance des internautes par le gouvernement américain avec son programme PRISM.


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