Le Safety Check de Facebook activé par erreur à Bangkok

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Facebook a été trompé par son propre algorithme. Mardi, le réseau social a activé par erreur son Safety Check à Bangkok, en Thaïlande.

Beaucoup de choses ont été faites à propos des fausses informations sur Facebook depuis l’élection présidentielle américaine, et pourtant, une fausse information a abouti au déclenchement de la fonction Safety Check du réseau social. Les utilisateurs en Thaïlande ont été brièvement accueillis mardi avec une notification leur demandant d’assurer qu’ils étaient bien en sécurité en raison d’une explosion, un événement qui ne s’est en réalité pas produit.

La problème semble être lié à une vague de fausses informations concernant une explosion à Bangkok. Les histoires falsifiées étaient toutes reliées à une information sur un attentat à la bombe qui s’est produit dans un sanctuaire hindou en octobre 2015 et qui a été publié par le site de désinformation Bangkok Informer le 27 décembre.

Dans le même temps, une nouvelle rapportait un incident où un homme a jeté des pétards de la taille d’une balle Ping-Pong sur un bâtiment du gouvernement dans la capitale, au cours d’une manifestation. Bien que l’incident réel n’était évidemment pas une urgence, car aucune explosion n’a eu lieu, des liens vers des articles falsifiés ont été affichés après l’activation du Safety Check, ce qui a provoquer davantage de confusion. Facebook a pris connaissance de l’erreur une heure après, et le contrôle de sécurité a été désactivé.

La fausse alerte de mardi semble être la première à être déclenchée par une fausse information. Le système a eu d’autres problèmes, le plus récent étant l’activation du contrôle de sécurité aux États-Unis, en Ukraine et dans d’autres pays suite à un attentat… au Pakistan.

Les incidents remettent en question la décision de Facebook de rendre ces alertes automatiques. Au cours des deux dernières années, Facebook a activé le Safety Check 39 fois. Il fonctionne en saisissant des mots clés indiquant un danger dans certaines zones, comme un «tremblement de terre», un «feu» ou des «tirs». Facebook vérifie alors qu’il y a une menace réelle à l’endroit indiqué avec une société de sécurité tierce avant d’activer le Safety Check. De là, les utilisateurs peuvent choisir de partager l’alerte avec leurs amis et leur famille présents dans la même zone.


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