Le G29, qui réunit les autorités européennes, demande à Whatsapp de cesser le partage des données avec Facebook.
WhatsApp a été mis en garde par les autorités européennes sur son partage d’informations avec Facebook et a demandé de suspendre le transfert de données personnelles.
Les différences CNIL européennes, collectivement connues sous le nom de « Groupe de travail ‘Article 29′ », s’inquiètent des récents changements du côté de la politique de confidentialité de l’application et du partage des numéros de téléphone des utilisateurs avec sa société mère Facebook.
Dans une lettre envoyée au service de messagerie, l’article 29 dit avoir « demandé à WhatsApp de communiquer le plus rapidement possible toutes les informations pertinentes au Groupe de travail et de mettre en pause le partage des données des utilisateurs jusqu’à ce que les protections juridiques appropriées soient assurées ».
Un porte-parole de WhatsApp a déclaré: «Nous avons eu des conversations constructives, y compris avant notre mise à jour, et nous restons engagés à respecter le droit applicable. »
Les autorités de protection des données ont également pris contact avec Yahoo à propos de son piratage massif qui a exposé les informations de 500 millions d’utilisateurs en 2014, ainsi que son analyse des e-mails entrants des clients pour des requêtes émises par les services de renseignement des États-Unis.
Le G29 a demandé des informations sur tous les aspects du piratage. Yahoo doit aussi informer les utilisateurs « des conséquences » et « coopérer » en cas d’éventuelles autres investigations de services de protection des données de la vie privée.
Dans une déclaration au sujet de l’analyse des e-mails de la part de la société pour les agences de renseignement des États-Unis, l’article 29 dit: « Yahoo a été invité à fournir des informations sur la base juridique de ce type d’activité et de sa compatibilité avec la législation européenne. »
Le Groupe de travail se penchera sur les problèmes de confidentialité de Yahoo et WhatsApp en novembre.
L’Allemagne a récemment demandé à Facebook d’arrêter la collecte des données des utilisateurs WhatsApp, et de supprimer tout ce qu’il avait déjà acquis, tandis que l’ONU a averti que les actions de Yahoo ont soulevé des préoccupations graves au niveau des droits de l’homme.
