Après une série de controverses au sujet de contenus supprimés, Facebook va autoriser les contenus sensibles si ceux-ci remplissent certaines conditions.
Facebook, suite à plusieurs controverses au sujet de contenus supprimés, va autoriser les contenus sensibles si ceux-ci remplissent certaines conditions. Dans un communiqué officiel, le vice-président de Facebook, Joel Kaplan a déclaré que la politique de contrôle des publications sur le réseau social allait être assouplie.
« Nous allons commencer à autoriser davantage de contenus dont les gens estiment qu’ils sont importants, qu’ils méritent d’être dans l’actualité ou qu’ils ont un intérêt public, même s’ils ne respectent pas nos critères », a-t-il déclaré.
L’exemple le plus récent en matière de censure a été la prise de position de Facebook vis à vis de la photo d’une enfant vietnamienne nue brûlée au napalm, qui plus tard a finalement été rétablie à la demande des utilisateurs. Cela semble avoir été le point où Facebook a finalement décidé de revoir sa politique, même si le contenu ne présentant pas d’intérêt public ou ne concernant pas l’actualité sera toujours supprimé.
Facebook décrit le problème comme étant complexe, bien que, en soulignant que les lois et opinions culturelles varient dans le monde entier, et ce qui peut être légale et/ou acceptable quelque part peut ne pas être approprié ailleurs. La subjectivité qui entoure ce qui est finalement considéré comme important fait de cette question un véritable défi pour Facebook, qui veut que sa plateforme soit à la fois « sécurisée et libre ».
À ce stade, on ne sait pas encore ce que Facebook va autoriser. La société a dit qu’elle a travaillé avec des partenaires et sa communauté pour aider à façonner ce changement, qui se déploiera dans les prochaines semaines. Si vous êtes un utilisateur de Facebook, vous commencerez à remarquer du contenu plus important/significatif arriver dans votre fil d’actualité. Toutefois, Facebook a toujours pour objectif de faire en sorte que le contenu sensible ne tombe pas sous les yeux de mineurs.
