Les deux pôles de Jupiter sont plus intéressants que prévu selon les scientifiques

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Après avoir voyagé pendant près de cinq ans vers la plus grosse planète de notre système solaire, la sonde Juno de la Nasa a envoyé les premières images des deux pôles de Jupiter.

Quand on parle du «Pôle Nord», beaucoup vont sans doute penser à des elfes, au Père Noël, et à de la neige. Le pôle nord de Jupiter, cependant, est tout sauf joyeux. Les premières données acquises par le premier survol orbital de la sonde Juno ont posé plus de questions que prévu pour les scientifiques de la Nasa. Bien que les pôles nord et sud sont, en effet, aussi orageux que la géante tempétueuse de notre système solaire, les images que Juno a rassemblé dépassent les attentes des scientifiques.

La plus grosse planète de notre système solaire est également connue pour son atmosphère tempétueuse. Ces tempêtes ont formé les fameuses bandes parallèles visibles à sa surface. Ces bandes, cependant, sont complètement absentes au pôle nord de la planète. Aucune bande latitudinale ni zone attendue par les scientifiques ne sont visibles à cette endroit de la géante gazeuse. Alors que Saturne a un hexagone étrange qui tourne en permanence au-dessus de son pôle nord, Jupiter n’a pas de ce type de zone. Il n’y a que des nuages ​​d’orage, dont certains pourraient effectivement être plus élevés que d’autres nuages.

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Le pôle sud est tout aussi intéressant et mystérieux. Ceci est une partie de Jupiter qui n’a jamais été vue auparavant, en raison de l’orientation de la planète par rapport à la Terre. Grâce à Juno, nous avons maintenant notre premier coup d’œil du pôle sud de Jupiter, et il est tout aussi effrayant que le reste de la planète. Surtout quand on le voit par infrarouge, ce qui met en évidence les points chauds et froids de cette région.

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Juno a également donné aux scientifiques un enregistrement des émissions radio de Jupiter, provenant d’une émanation naturelle connue depuis les années 50. Lors de la lecture, l’audio donnait d’un son plutôt fantomatique. Et maintenant, les scientifiques devront découvrir les origines de ces émissions qui produisent des sons étranges.

Et le mystère est loin d’être résolu. Le trésor de données, qui n’a pas encore complètement été analysé, est, en fait, que le premier d’une dizaine. Juno doit encore faire 36 autres survols afin de recueillir davantage de données, qui, espérons-le, révéleront plus secrets sur Jupiter.


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